Pour découvrir nos produits c'est par ici !

La greentech : appliquer l'innovation technologique à l'environnement

AU SOMMAIRE 👇 :
La nécessité pressante de répondre à l’urgence climatique a propulsé la greentech au premier plan des solutions face aux défis environnementaux.

Cette approche novatrice transcende en effet les frontières entre technologie et écologie, en posant les jalons d’un avenir où le progrès et l’innovation se placent au service de la préservation de notre planète.

Dans cet article, nous vous proposons un guide complet autour de la greentech, ses fondements, ses contours, et à propos de la manière dont ces avancées technologiques pourraient être déployées pour favoriser un développement durable.

La greentech, qu'est-ce que c'est ?

Comme l’indiquent les deux termes anglais qui la composent, la greentech incarne le secteur de l’innovation qui répond aux enjeux écologiques modernes.

Bien que cela puisse sembler un paradoxe, elle se définit comme la rencontre entre la transition verte et la révolution numérique, pour un impact environnemental moindre, voire nul.

Elle désigne aussi par extension les entreprises qui développent ces technologies de pointe.

Ces dernières se penchent par exemple sur les problèmes suivants :

  • la pénurie de ressources : eau, biodiversité, alimentation
  • le besoin de décarboner l’énergie : développement des énergies renouvelables, du stockage, des réseaux, de l’éco-mobilité, promotion de l’efficacité énergétique, etc.
  • la mise en place d’une économie responsable : développement de produits, d’une industrie et de modes de consommation durables ; réduction, gestion et recyclage des déchets, etc.

Attention ! Pour qu’une entreprise entre dans la catégorie greentech, sa dimension écologique doit être principale, et non incidente.

Ainsi, le fait qu’une startup reverse X % de ses bénéfices à des associations environnementales n’en fait pas une greentech ; il en est de même pour une entreprise de vêtements qui se fournit auprès de producteurs écoresponsables.

Bien que ces initiatives soient essentielles, elles ne relèvent pas du secteur de l’innovation.

Né aux États-Unis dans la Silicon Valley, le mouvement greentech s’exporte ensuite progressivement vers l’Europe, d’abord en Allemagne, puis en France au début des années 2010.

Pour reprendre les mots de Paul-François Fournier, directeur exécutif Innovation de Bpifrance :

« nous sommes convaincus que les technologies sont un axe fondamental pour limiter l’impact du réchauffement climatique et ses conséquences. Cette crise est aussi une opportunité de nouveaux marchés et de nouvelles solutions. »

Intervention de Paul-François Fournier lors de la tournée des campus.

Bon à savoir : la greentech est parfois désignée sous les noms d’écotech ou de cleantech.

Quelles sont les entreprises de la greentech ?

Aujourd’hui en plein essor, la greentech rassemble une grande variété d'acteurs, allant des start-ups aux PME, en passant par les grandes entreprises.

Pour parler concrètement, un panorama infographique récemment dressé par Bpi France recensait 800 startups greentech en 2020. Trois ans plus tard, leur nombre est estimé à 1800, soit plus du double.

En ce qui concerne leur répartition géographique, ces entreprises green semblent stimuler l’économie française sur l’ensemble du territoire : 70 % d’entre elles sont situées hors Ile-de-France, avec plus de 60 000 emplois directs créés durant les dernières années.

Enfin, il faut savoir que près de la moitié des greentech sont industrielles.

19% d’entre elles sont des deeptech, de jeunes entreprises innovantes développant des solutions disruptives, allant plus loin dans l’innovation.

En France, les autorités publiques soutiennent le mouvement greentech à travers différentes initiatives, comme la Greentech Innovation, un projet conjoint du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et du Ministère de la Transition énergétique.

Lancée en 2016, la communauté compte en 2023 247 start-up et PME innovantes, couvrant tous les sujets de la transition écologique : alimentation et agriculture durables ; bâtiment et ville durable ; décarbonation de l’industrie ; eau, biodiversité et biomimétisme ; économie circulaire ; énergies renouvelables et décarbonées ; innovation maritimes et écosystèmes marins, mobilité durable ; prévention des risques ; santé-environnement ; bâtiments et villes durables ; finance durable et RSE ; numérique éco-responsable.

Greentech Innovation regroupe un ensemble de programmes concourant au soutien de l’écosystème du mouvement en France : appel à manifestation d’intérêt, programme annuel de webinaires et de rendez-vous d’affaires, accompagnement dédié…

La sélection ouvre également un accès à une labellisation spécifique, pensée pour les pépites de la greentech française.

Le réseau national Incubateurs Greentech vise quant à lui à accélérer l’émergence de solutions innovantes depuis le secteur privé et la recherche, mais aussi via l’orientation de la commande publique vers ces expérimentations.

Promotion 2020 de l'incubateur, lors de sa création.

Avec sa trentaine de membres actifs en 2023, ce réseau propose aux startups et PME un espace d’échanges entre pairs (retours d’expériences, partage de bonnes pratiques, partage de contacts), ainsi qu’un lieu d’actions collectives (réponse groupée à des appels à projet, organisation de formations, par exemple sur le thème de la QVCT).

Et côté financier, ça donne quoi ?

Autant commencer fort : le chiffre d’affaires du secteur greentech français a dépassé les 3 milliards d’euros en 2021.

Le pays semble ainsi incarner un terreau fertile à l’émergence et à la croissance de ces pépites vertes : pour preuve, les levées de fonds des entreprises participant activement à la transition écologique ont dépassé les 2,5 milliards d’euros en 2022.

Les experts de BPiFrance relèvent même ces deux cas particuliers : « une accélération qui a permis l’avènement de deux licornes green comme Backmarket et Vestiaire Collective.

L'équipe Vestiaire Collective !

En 2021, elles ont représenté 16% des fonds totaux levés par les startups françaises ». Les levées supérieures à 100 millions d’euros se sont aussi multipliées et représentent 51% des fonds totaux levés, ce qui confirme l’intérêt des investisseurs pour la filière.

Enfin, les greentech représentent 12 % des lauréats du French Tech 120, le programme dédié aux entreprises en hypercroissance et 21 % des levées de fonds en 2020.

Quels sont les secteurs d'activité greentech ?

Toujours selon l’étude menée par BpiFrance, la répartition de ce vivier d’entreprises en France s’effectue ainsi :

- 25% dans les nouvelles énergies,

- 23% dans le verdissement de l’industrie,

- 20% sur la conservation des écosystèmes et la transition environnementale,

- 13% dans le verdissement de l’agriculture et agroalimentaire,

- 13% dans la mobilité propre,

- et 6% dans la construction durable.

Découvrons ensemble quelques organisations emblématiques de la greentech française, et ce dans différents champs d’action.

À noter : dans cette partie, nous abordons les sujets liés à la consommation responsable et à l’économie circulaire.

Bien qu’ils ne relèvent pas stricto sensu de l’innovation technologique, leurs imbrications avec les solutions greentech sont suffisamment importantes pour être ici mises en avant.

La mesure de l'empreinte environnementale

Cette première catégorie implique le développement d'outils de suivi et d'évaluation permettant de quantifier l'impact écologique des activités humaines : surveillance des émissions de gaz à effet de serre, gestion de la consommation d'eau, traçabilité des ressources naturelles utilisées, évaluation globale de l'empreinte carbone des entreprises et des individus...

Ils en ont fait leur objectif : EcoVadis, Aktio, Greenly, Sami, Carbo, Deepki, Connecting Food, Holis, Sopht…

La transition énergétique

Les énergies renouvelables restent au cœur des débats écologiques.

L’énergie solaire se concentre ainsi sur la captation et la conversion de l'énergie solaire en électricité, à travers des panneaux solaires photovoltaïques ou des centrales solaires thermiques.

L’énergie éolienne englobe la production d’électricité à partir de l’énergie cinétique du vent, à partir d’éoliennes terrestres ou offshores. Enfin, l’énergie hydraulique exploite la force de l’eau, grâce aux barrages hydroélectriques ou aux turbines installées dans les cours d’eau.

Les projets de parc éolien en mer de France - Source - Eoliennenmer.fr

Ils œuvrent pour une énergie verte : Unéole, Planète OUI, Enogia, Tecnique Solaire, Eficia, Reuniwatt, DualSun, ekWateur, ENR'J, Plüm énergie, Akuo Energy, NewHeat, etc.

Le transport et la mobilité verte

Les avancées dans ce domaine incluent le développement de véhicules électriques, l'amélioration des infrastructures de recharge, la promotion du covoiturage, l'intégration de la mobilité partagée, et la recherche sur des modes de transport plus durables, à l’instar des transports en commun électriques.

Ils y pensent chaque jour : Urb-It, Open Airlines, EVBox, TankYou, Zoov, Ecov, etc.

La consommation responsable

Cet arc lié à la greentech passe la production et l’encouragement à la consommation de biens durables avec une longue durée de vie, afin de réduire la nécessité de remplacements fréquents.

Son corollaire, la réduction des déchets, implique la promotion de l'utilisation de matériaux recyclables, la réduction de l'emballage excessif, et l'adoption de pratiques visant à minimiser la production de déchets.

C’est d’ailleurs notre credo pour tous les goodies responsables qu’on vous propose chez The Good Fab, à l’image de notre casquette increvable ou de notre sac à dos costaud !

Ils s’en chargent au quotidien : Yuka, Too Good to Go, La Ruche qui dit Oui, Alterfood pour l’alimentation ; ClearFashion, Viji pour la mode ; Geev pour les échanges, etc.

L'économie circulaire et le ré-emploi

Ces deux secteurs, également liés à la greentech, se concentrent sur la création de cycles de vie prolongés pour les produits et la minimisation des déchets grâce au recyclage et à la réutilisation.

Réparation, réaménagement, revente… Vive les secondes chances !

Ils y travaillent : Pyxo, Lizee, BackMarket, Upway, Funcell, Loewi, etc.

La bioTech

La biotechnologie appliquée à la greentech comprend le développement de solutions agricoles durables, la création d'alternatives alimentaires respectueuses de l'environnement, ainsi que la recherche de méthodes biotechnologiques pour atténuer les effets néfastes de l'agriculture intensive sur les écosystèmes.

Ils en ont fait leur spécialité : Algama Foods, Innovafeed, Ynsect, Agronutris, nextProtein, HappyVore, Neptune Elements, etc.

Aider à faire des économies d’énergie, diminuer les pollutions lumineuses des villes, favoriser une agriculture plus respectueuse de l’environnement…

Les domaines d’action de la Green Tech résolvent ainsi des problèmes environnementaux extrêmement variés grâce à des technologies nouvelles, qui permettent d’appréhender des problèmes complexes et jusqu’ici laissés de côté par les grands groupes.

Les startups greentech Françaises à l'étranger

Selon une étude menée par BpiFrance en collaboration avec l’IA Tensoriel en 2021, la France prenait la quatrième place du classement quant à l’intensité des levées de fonds dans le secteur greentech en Europe.

Les entreprises du secteur couvrent par ailleurs un positionnement relativement complet sur l’ensemble des segments : nouvelles énergies, agriculture et agroalimentaire, industrie verte, environnement, mobilité propre et construction durable.

Le pays s’impose enfin comme le leader sur notre continent pour les protéines à base d’insectes.

De plus, certaines startups greentech françaises ont réussi à étendre leur influence au-delà des frontières nationales, contribuant de manière significative à l'essor d'un développement durable dans le monde entier.

Porté par une start-up française, le navire Energy Observer, qui fonctionne à l’hydrogène et à l’énergie solaire, s'est par exemple lancé dans un tour du monde, démontrant la viabilité des solutions énergétiques renouvelables sur les océans.

Quelles ont été les grandes innovations de la greentech ces dernières années ?

Dans les dernières années, le champ d’action de la greentech s’est étendu de manière toujours plus large : la transition verte de l’industrie, la végétalisation des villes (« smart cities ») ou les bâtiments économes/autosuffisants ne sont que quelques exemples de révolutions récentes.

La période a aussi été marquée par d'importantes avancées technologiques.

Les batteries vanadium à flux redox ont par exemple permis des progrès significatifs quant à l’équilibre et à la sécurité des systèmes de stockage d'énergie renouvelable à grande échelle.

Les éoliennes à axe vertical s’imposent également comme une alternative prometteuse, offrant une efficacité accrue et une meilleure intégration dans des environnements urbains.

Par ailleurs, l'utilisation croissante de l'intelligence artificielle (IA) dans la gestion des réseaux énergétiques a permis d'optimiser la distribution d'énergie et de minimiser les pertes.

Si l’on cite cet article de Forbes en 2021, « le numérique constitue une formidable opportunité pour accélérer le passage à l’acte, tant dans la mesure et le suivi de la consommation que dans la réalisation de travaux d’efficacité énergétique. »

Ces quelques exemples d’innovations témoignent donc de la dynamique créative du secteur greentech, qui cherche constamment à repousser les limites pour créer des solutions plus efficaces et durables.

Les perspectives du secteur greentech

Selon un rapport rendu en décembre 2020 par le cabinet McKinsey, « la réponse à l’enjeu d’émission neutre en 2050 dépend à 40 % des greentech ».

Les perspectives du secteur demeurent ainsi extrêmement prometteuses, à mesure que la demande mondiale pour des solutions durables s'intensifie.

Rien qu’en Europe, la part d’énergies renouvelables devrait passer à 27 % d'ici à 2030.

L'électrification des transports, les réseaux intelligents et les technologies de stockage d'énergie devraient continuer à incarner des préoccupations majeures à court et moyen terme, quand les innovations dans les domaines de la biotech, de l'agriculture durable et de la gestion de l'eau sont également attendues au tournant.

Les collaborations internationales entre startups, gouvernements et grandes entreprises devraient aussi se renforcer, favorisant un échange d'idées et de technologies : en témoignent d’ailleurs les différentes initiatives récemment mises en place face à la prise de conscience environnementale.

À l’heure où les défis environnementaux s’imposent de plus en plus urgents à relever, la greentech s’impose comme un allié essentiel pour accélérer la transition écologique et repenser nos modes de vie.

Ses initiatives, mais aussi son essence même, permettent en effet de répondre au besoin de transformation profonde des sociétés et des économies mondiales.

Le mouvement greentech rassemble ainsi les entreprises qui ont décidé de conjuguer écologie et numérique au présent, mais aussi au futur.

Véritable frange croissante de l’entrepreneuriat et de l’innovation en France, ces entreprises vertes et 100% connectées poursuivent un objectif commun : proposer des solutions et lutter contre l’éco-anxiété, tout en prenant soin des ressources de la planète et en favorisant une croissance durable.

La greentech s’appuie sur la technologie et l’ingénierie de pointe pour réduire l’impact de l’Homme sur la Terre, réparer son empreinte nocive, et l’aider à établir un rapport sain avec son environnement.

Elle incarne enfin un allié indispensable pour atteindre l’objectif, fixé par la France, de neutralité carbone à l’horizon 2050.

Ils nous font confiance

This is some text inside of a div block.
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.