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Qu’est-ce que la QSE ? Définition, démarches et enjeux

AU SOMMAIRE 👇 :
Si vous vous êtes toujours demandé ce que signifie ce sigle un brin énigmatique, vous êtes au bon endroit !

La QSE soulève aujourd’hui de nombreuses interrogations. Loin d’être réservée aux seules grandes entreprises, la démarche se répand dans les TPE, les PME ou les ETI, pour dessiner un futur plus responsable, autant pour les personnes que pour l’environnement.

Zoom sur un concept-clé face aux risques actuels dans le monde professionnel.

Définition de la démarche QSE

Commençons par décortiquer cette abréviation, qui signifie Qualité-Sécurité-Environnement.

Celle-ci définit une démarche globale de gestion des risques et d’amélioration continue, axée sur ces trois enjeux contemporains. Il s’agit alors d’œuvrer à la mise en place d’un système de management intégré (SMI), basé sur les référentiels de normes ISO spécifiques et conformes aux standards internationaux.

On en retrouve trois dans le cadre de la QSE :

- LA NORME ISO 9001 pour le management de la qualité. Visant l’excellence opérationnelle, elle définit les critères à instaurer pour proposer des conditions de travail optimales, de même que des prestations qualitatives (tous produits et services confondus) : technicité des matériaux, choix des fournisseurs, SAV et relation client, etc.

- LA NORME ISO 450001 (anciennement BS OHSAS 18001) pour le management de la sécurité et de la santé au travail. Elle améliore les conditions de travail, ainsi que le bien-être physique et moral des salariés au quotidien, et ce quel que soit leur niveau. Elle les protège aussi en mettant en place des actions de prévention contre les risques psychosociaux ou les maladies professionnelles, définis dans la QVCT.

- LA NORME ISO 14001 pour le management environnemental. Elle a pour objectif la réduction de l’impact de l’organisation sur l’environnement, puis sa maîtrise sur le long terme. En d’autres termes, elle englobe tous les protocoles visant à diminuer l’empreinte carbone de l’entreprise : la valorisation des déchets, la consommation responsable d’eau et d’électricité, l’utilisation des énergies renouvelables, etc.

Une stratégie QSE doit ainsi prendre en compte l’ensemble des risques et problématiques existants sur ces trois pôles, non seulement pour sa prise de décisions stratégiques, mais aussi dans sa gouvernance quotidienne.

La QSE s’intègre en outre plus largement dans le cadre de la RSE, soit la Responsabilité Sociétale des Entreprises.

Cette dernière est définie par la Commission européenne comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ».

Une entreprise qui adhère aux valeurs de la RSE cherche ainsi à exercer un impact positif tout en étant économiquement viable ; on retrouve ce même principe pour la QSE.

La mise en place d’une démarche QSE s’effectue enfin en interne ou par le biais de consultants externes. Elle peut également faire l’objet d’une certification auprès d’organismes indépendants agréés comme l’AFNOR (Association Française de Normalisation).

Les chiffres de l'AFNOR.

Cette dernière prévoit cinq étapes définies pour l’attribution du certificat :

- une visite d’évaluation, soit un prédiagnostic qui permet généralement de déterminer les chances de l’entreprise pour la certification

- un audit initial, qui commence par un état des lieux de l’entreprise, puis une analyse détaillée des pratiques et des données selon les exigences des trois normes QSE

- la restitution de l’audit, où l’expert partage ses conclusions sous la forme d’un rapport comportant un plan d’action et d’amélioration en fonction des éventuelles failles ou erreurs repérées

- la délivrance du certificat (et du logo) pour une période de 3 ans, en fonction de l’avis de l’expert et des changements effectués par l’organisation

- un audit de renouvellement annuel, et une certification renouvelée tous les trois ans

Pour conserver son attestation, l’entreprise peut d’ailleurs nommer un responsable QSE, qui sera chargé de suivre la mise en place des actions et de réajuster régulièrement les processus en fonction des résultats observés.

Pourquoi mettre en place une démarche QSE ?

Il faut ensuite rappeler qu’une démarche QSE est toujours entièrement volontaire de la part d’une organisation de travail. Quelle que soit la taille de cette dernière, les avantages en demeurent toutefois très nombreux !

Jouer sur la compétitivité

En améliorant de manière continue ses procédés de production et d’organisation, l’entreprise est en mesure de proposer une qualité optimale pour ses produits. Cette dernière caractéristique constitue un excellent moyen de renforcer la confiance des clients, et donc de les fidéliser.

Garantir la satisfaction des parties prenantes

Qu’il s’agisse des clients, des employés, des actionnaires, des fournisseurs, des communautés locales ou encore des organismes régulateurs, l’application des normes QSE favorise la création et le maintien de relations positives.

En impliquant directement ses collaborateurs dans la démarche, l’entreprise fédère ses équipes, tout en favorisant un fort sentiment d’engagement pour la création d’un espace de travail sain et sécurisé.

Réduire au maximum les risques liés au travail

Une politique QSE conforme garantit une nette diminution des risques, qu’il s’agisse d’accidents de travail ou de maladies professionnelles, grâce à une gestion proactive.

Il est en effet clairement établi que le stress, physique comme psychique, représente un manque à gagner à hauteur de 3 à 4% du PIB français.

La raison ? Le manque de productivité et d’engagement des salariés angoissés, qui voient leur qualité de vie se détériorer.

Valoriser l’image de l’entreprise

À travers une démarche QSE bien pensée, l’organisation renforce son image de marque en tant qu'acteur responsable et engagé envers la société et l'environnement.

Cela peut attirer de nouveaux talents qui partagent les mêmes valeurs.

Assurer une conformité légale

L’application des référentiels légaux liés à la QSE permet à l’entreprise de réduire les risques juridiques et les sanctions potentielles, notamment financières, en cas de non-conformité.

Réaliser des économies

En optimisant les processus et en évitant les erreurs, la démarche QSE peut entraîner une réduction des coûts opérationnels, en plus d’éviter ceux liés aux blessures et aux dommages matériels.

Les actions responsables présentent également leurs avantages dans cette optique.

Les problèmes fréquemment rencontrés dans la démarche de QSE

L’établissement d’une démarche QSE s’inscrit ainsi dans la charte globale de l'entreprise éthique. Comme c’est le cas pour tout process, elle connaît toutefois son lot de challenges, qu’il est important de connaître pour mieux les relever.

L’entreprise qui souhaite s’investir dans cette démarche doit tout d’abord avoir conscience d’une potentielle résistance au changement de la part des employés, qui n’en comprennent pas l’importance, et font preuve d’une faible adhésion à ce sujet.

De la même façon, un manque d’engagement de la part de la direction pour mettre en œuvre les changements nécessaires risquerait d’entraver le bon déroulement de la démarche.

Il n’est pas non plus facile pour une organisation de suivre en temps réel les exigences posées par les normes QSE, qui évoluent très régulièrement, et de s’y adapter en conséquence.

Le processus requiert d’ailleurs un suivi régulier, dont l’absence rend difficile l’identification des résultats et l’établissement des domaines à améliorer. Enfin, la mise en place d’une démarche QSE nécessite souvent des investissements en termes de temps, de budget et de personnel ; l’absence de ces ressources peut en freiner la progression.

Comment mettre en œuvre une méthodologie QSE concrète ?

Pour surmonter les problèmes listés ci-dessus, il est essentiel de planifier soigneusement la mise en place de la démarche QSE, et d’y impliquer activement la direction et les collaborateurs, tout en leur fournissant toutes les ressources nécessaires.

En phase de lancement, cela passe notamment par la remise de procédures documentées et pleinement adaptées au profil de l’entreprise, mais aussi par le biais de sessions de formation ou de réunions dédiées.

Le suivi fera quant à lui l’objet de communications internes, d’enquêtes de satisfaction ou d’initiatives de participation.

La démarche QSE s’appuie ensuite sur une stratégie d’amélioration continue, qui rejoint la roue de Deming, constituée de quatre étapes cycliques, ou PDCA (Plan-Do-Check-Act). 

Roue de Deming.

Voici ces différentes phases :

- La phase de planification commence avec un état des lieux, soit l’évaluation des besoins spécifiques de l’entreprise. Elle se poursuit avec la définition des objectifs et des priorités de la démarche QSE, puis avec le plan des actions concrètes à réaliser, comprenant des échéances et des indicateurs de suivi

- La phase de mise en œuvre concerne le développement et la mise en place des systèmes de gestion spécifiques, en regard et en synergie de chaque référentiel. La démarche QSE doit ainsi s’intégrer dans l’ensemble des processus de l’entreprise, depuis la conception des produits et services, jusqu’à la gestion des partenaires ou le service client

- La phase d’évaluation s’applique au suivi et à la mesure des progrès réalisés par rapport aux objectifs QSE, grâce à l’analyse d’indicateurs de résultats prédéfinis et à l’état d’avancement des projets vis-à-vis du calendrier original

- La phase d’amélioration consiste à utiliser les conclusions de la phase précédente pour identifier les axes de progression, et pour mettre en place des actions correctives et/ou préventives.

Il est essentiel de communiquer régulièrement sur les avancées de la démarche QSE auprès des parties prenantes, en faisant preuve de transparence sur les résultats obtenus et les efforts entrepris.

La mise en place de la stratégie QSE se base enfin sur l’anticipation, l’analyse et la gestion des risques, quand la résolution des dysfonctionnements permet de répondre aux problématiques posées par les trois référentiels de qualité, de sécurité et d’environnement.

Grâce à une méthodologie solide, les systèmes peuvent être appréhendés par l’ensemble des parties prenantes, qui auront alors la possibilité de participer activement à la maîtrise des risques.

 

La démarche QSE s’inscrit donc dans un enjeu sociétal et environnemental global, tout en incarnant un formidable levier de performance pour l’entreprise qui saura la mettre en place.

Les pratiques énumérées dans les normes ISO impactent en effet directement la productivité, mais aussi les résultats sur le long terme de l’organisation professionnelle. Il s’agit néanmoins d’un processus transverse et profondément participatif, auquel les collaborateurs et les gestionnaires doivent être également sensibilisés pour une pleine réussite, et pour une gestion d’entreprise aussi durable que responsable.

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