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Rencontre avec Hélène de Rosemood

AU SOMMAIRE 👇 :
Des produits qui cartonnent, un service clients aux petits oignons, nous avons discuté avec Hélène pour découvrir l'aventure Rosemood ainsi que son parcours !

Nous avions entendu parler de Rosemood bien avant de déménager à Nantes (oui ils sont Nantais !) et dans la lignée des interviews de personnes aux parcours inspirants nous avons décidé d'interviewer Hélène Germain, la co-fondatrice.

D'une voix calme et posée, Hélène nous a raconté les années qui ont précédé Rosemood mais aussi ce qui fait le succès de l'entreprise aujourd'hui.

Bref nous n'allons pas tout vous spoiler on passe à l'interview !

Hello Hélène, est-ce que tu peux te présenter ? 

Je m’appelle Hélène Germain, j’ai 49 ans, 3 enfants, un mari et j’habite à Nantes. 

Tout a commencé pour moi sur le plateau de Langres où j'ai passé toute mon enfance. Mon père avait sa propre fromagerie (elle-même reprise de son père) dans laquelle il fabriquait des fromages de caractère comme de l’Epoisses ou du Langres.

J’ai ainsi vraiment grandi dans le milieu du fromage, et j’ai adoré aider mon père sur les foires commerciales, vanter le mérite de ses fromages, l’aider l’été à mouler des faisselles…

Avec le recul, cela explique pas mal mon parcours d’entrepreneure, mon père m’a donné beaucoup d’armes pour la vie, le goût du commerce et l’envie d’entreprendre !

Ça c’était pour l’enfance !

Suite à cela, j’ai été diplômée d’une école de commerce, l’ESCP, et, après l’obtention de mon diplôme, je suis partie deux ans et demi à l’aventure à New York avec deux amies sans job ni logement.  J'ai adoré !

Je pense que cette aventure new-yorkaise m’a donné le goût de “l’aventure collective” : vivre à l’étranger entre amis, libres et insouciantes, essayer plusieurs jobs ! 

De retour en France, j’ai rejoint une startup fondée par Gilles Babinet, Musiwave, j’y ai passé 8 ans. Cette boîte a été la première à créer des sonneries sur la base d’extraits musicaux, cela a été un énorme succès : nous sommes passés de 10 à 100 personnes puis avons été rachetés par Microsoft. 

Ce début de parcours professionnel a été riche en rencontres et c’est en 2009 que j’ai rencontré Grégoire et Antoine et que nous avons commencé à travailler sur ce qui allait devenir Rosemood.

Il y a d’autres personnes de ta famille qui ont monté leur entreprise ? 

À part mon père non. J’aurais presque pu reprendre la fromagerie de mon père mais je ne me voyais pas vivre sur le plateau de Langres même si je suis profondément attachée à mon histoire familiale. 

D’ailleurs on peut encore retrouver les fromages Germain dans toutes les bonnes fromageries !

Est-ce que tu peux revenir sur les débuts de Rosemood ?

Bien sûr ! J’ai cofondé Rosemood avec Grégoire Monconduit et Antoine Roche.

Grégoire Monconduit et Hélène Germain

Grégoire et Antoine avaient déjà lancé un site avant que je n’arrive dans l’aventure. C’était un carnet mondain en ligne sur lequel on pouvait créer des faire-part virtuels mais ça n’a pas marché. 

De ce projet, est venue une autre idée : nous nous sommes dits tous les trois que nous avions envie de créer le site qui allait nous permettre d’offrir de jolis faire-part de naissance. Un peu ceux que nous aurions aimé créer pour nos propres enfants.

Rosemood est né comme cela. 

Quand j’ai rejoint l’aventure nous nous sommes directement entourés de 3 designers hyper talentueux : ma belle-soeur Marion Bizet et deux de ses amies fraîchement diplômées des arts décoratifs de Strasbourg. 

Avec elles, nous avons créé une première collection de faire-part de naissance et avec Guillaume de Beauvoir un super site internet pour gérer de manière fluide la création de faire-part. 

Grégoire était assez précurseur sur le référencement naturel et nous avons donc lancé en mai 2010 un site qui s’appelait fairepartnaissance.fr en apportant une offre très différenciante plutôt haut de gamme. Cela a tout de suite marché. 

Je me souviens, lors des premières semaines d’existence du site, des clients nous ont appelé pour nous remercier d’avoir lancé le site. Nous répondions à des attentes fortes et nous étions au bon moment, au bon endroit ! 

Dès le début sur le site on pouvait personnaliser soi-même les designs ? 

Oui notre éditeur était assez poussé, l’expérience client était (et est toujours !) très fluide.

 

Nous nous sommes également rendus compte à ce moment-là que, parmi ce qui nous guidait, il y avait cette volonté de “chouchouter” nos clients.

Certains de nos clients utilisaient des photos trop saturées ou trop rouges de leurs enfants, il y avait parfois des fautes d'orthographe qui traînaient et nous nous sommes dit que c’était impossible pour nous d’imprimer cela en l’état. Très naturellement, nous avons donc développé un service de correction orthographique puis un service de retouche photo avec des graphistes qui retouchent les photos une à une et c’est ce qui a vraiment créé le service Rosemood, notre marque de fabrique. 

Comment définirais- tu la marque Rosemood aujourd’hui ? 

Rosemood est là pour accompagner tous les petits et les grands moments de la vie et pour rendre les souvenirs inoubliables.

Nous imprimons pour la vie les souvenirs sur papier, cela permet de les revivre, de les partager avec ses proches et de les transmettre de génération en génération.

Des produits conçus pour célébrer les petits et grands moments

Nous proposons en effet depuis 2018 des albums photo, ce sont des objets durables, qu’on transmet généralement à ses enfants, qu’on aime feuilleter avec ses petits-enfants, ils créent véritablement de la joie ! Et nous sommes fiers de pouvoir participer en quelque sorte à ces moments de partage et de bonheur.

 À un moment , il y a eu une accélération notamment en termes d’équipe est-ce que tu peux revenir dessus ? 

En mai 2010, nous étions 3, aujourd’hui, nous sommes 120. 

Deux ans après la création de Rosemood, en 2012, nous étions déjà à 3 millions d’euros de chiffre d’affaires. 

Cela a été assez fou de vivre une croissance aussi fulgurante. Grâce au référencement naturel, au bouche à oreille et à notre positionnement qui répondait aux attentes de nos clients, nous avons eu la chance de faire assez peu d’investissements en termes de marketing.

En 2018 le lancement des albums photos a été un nouveau levier de croissance, car avec ce produit, nous avons pu accompagner tous les moments de la vie de nos clients, et pas seulement les grands moments. Cela nous a ouvert les portes d’un nouveau marché énorme, encore en pleine croissance !

Cette année, nous visons ainsi les 20 millions de chiffres d’affaires.

Est-ce que l’arrivée de cette typologie de produits a permis de contrecarrer la saisonnalité que vous connaissiez habituellement ? 

Non, cela a été bien pire ! 

L’album photo est en effet le cadeau de Noël par excellence, nous nous en sommes très bien rendu compte lors du 1er Noël où nous proposions des albums photo. Nous avons littéralement croulé sous les commandes mais grâce à une formidable mobilisation des équipes, nous avons réussi à tout expédié en temps et en heure…. ouf !

Les albums photos Rosemood

Sur cette période de “rush de Noël”, nous sommes obligés de recruter beaucoup de personnes à l’atelier, nous allons par exemple travailler en 3X8 cette année.

C’est vraiment une période extrêmement intense, nous avons l’impression de jouer les petits lutins de Noël et de fabriquer des cadeaux qui procurent de grandes joies.

Entre 2012 et aujourd’hui l’équipe à énormément grandi. 

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées au niveau management ou RH ?   

La plus grosse est en 2012 quand nous avons accéléré. Il fallait suivre le rythme du business en chouchoutant nos clients et en parallèle continuer à prendre soin de nos équipes. 

La team Rosemood en action !

Nous nous sommes aperçus que nous pouvions pas tout gérer à 3 et qu'il fallait apprendre à déléguer.

Nous avons donc commencé par mettre noir sur blanc un principe que nous avions depuis le début qui est : on dit ce que l’on fait et on fait ce que l’on dit. 

Ensuite, nous avons fait monter en compétence des personnes de nos équipes pour les placer sur des postes de management. Cela a été génial, car nous nous sommes retrouvés avec, certes, des managers très jeunes mais aussi extrêmement motivés.

Cela nous a permis de surmonter cette difficulté. Aujourd’hui 80% de nos managers sont issus de la promotion en interne.

Pour eux comme pour vous, est-ce qu’il y a eu du coaching ?

Oui nous avons pris un coach qui a beaucoup formé les équipes et qui a notamment aidé les managers à mieux appréhender leur nouveau métier.

Toutes les nouvelles générations de managers ont été formées par ce formidable coach qui s’appelle Armel Cusin Gogat, je vous le recommande vivement ! 

Du côté de la direction de Rosemood, nous avons constitué un comité stratégique en 2019 composé de proches assez aguerris à l’entrepreneuriat. Ils nous ont permis de prendre du recul par rapport à notre business, de prendre de la hauteur.

Maintenant au sein du groupe Celebrate auquel nous appartenons, il y a des coachs internes qui sont mis à disposition que ce soit sur la culture d’entreprise, sur les process, sur la méthode agile, sur les OKR…

Vos rôles ont beaucoup changé, est-ce que ça a été difficile ? 

Non pas du tout, cela a été très naturel. En arrivant, je pensais faire du marketing car j’avais travaillé essentiellement en marketing auparavant et j’ai tout fait sauf du marketing !

J’ai quand même commencé par faire du “marketing produit” en construisant de A à Z l’offre Rosemood : les premières collections de design, les choix de papier et d’enveloppes, les couleurs de dorure à chaud etc.

J’ai aussi, comme Grégoire et Antoine, pris mon téléphone, pour faire du service client, et cela vaut mille études de marché.

Vous comprenez instantanément ce que recherchent vos clients. Cela a été très fondateur dans l’histoire de Rosemood, nous continuons à placer le client au cœur de nos préoccupations en l’interrogeant très fréquemment sur ses attentes et feedbacks. 

Le marketing hors marketing produit est venu quelques années plus tard. Nous avons commencé à faire notre premier partenariat avec les poupées Corolle puis Petit Bateau puis Laure de Sagazan

Maintenant les partenariats ou “collabs” font partie intégrante de notre stratégie marketing, nous adorons combiner l’univers de notre marque Rosemood avec celui de marques affinitaires ou d’artistes que nous admirons pour créer ensemble de magnifiques produits. En ce moment, il faut courir découvrir notre collab mariage avec Laure de Sagazan et Noël avec Antoinette Poisson. 

Est-ce que le fait de ne pas avoir des fonds illimités force à être plus créatif ? 

Nous avons toujours été prudents dans notre gestion avec une logique très ROIste, en étant assez débrouillards. 

Je pense que cela nous a forcé à avoir dès le début un bon équilibre financier, nous avons dès le début été rentables.

Comment les équipes ont réagi à l’intégration au sein du Groupe Celebrate ?

Nous sommes passés de 120 à 600 personnes donc cela a pu générer des inquiétudes auprès des équipes qui aimaient ce côté familial, petit atelier nantais. 

Nous avons changé de dimension avec des ambitions européennes. 

Nous n’aurions jamais accepté cette acquisition s’il n’y avait pas eu un super fit humain en plus du fit business. Il y a un vrai respect, les échanges sont riches et sincères. Ce n’est pas tombé du ciel, cela faisait 6 ans que nous nous connaissions. 

Post rachat, nous avons pris le temps de nous connaître : cela fait 1 an et demi mais nous commençons tout juste à nous intégrer en termes de process.

Vous communiquez beaucoup sur l’égalité femme/homme, est-ce que tu peux m’en dire plus ? 

Chez Rosemood il y a beaucoup de femmes et nous attachons beaucoup d’importance à la parité en termes de salaire, promotions, formations. 

Nous accordons également beaucoup d’importance au bien-être que nous pouvons apporter pour que les femmes puissent concilier vie pro et perso. 

Par exemple, nous subventionnons 8 places en crèche, nous avons des horaires flexibles et nous sommes attachés au télétravail (2 jours en télétravail et 3 jours en présentiel).

À court terme, quels sont les projets chez Rosemood ?  

Début d’année prochaine nous allons pouvoir emménager dans nos nouveaux bureaux ! 

Nous avons été beaucoup accompagnés par la Samoa sur la recherche de ce lieu qui est sur l’île de Nantes. 

C’est génial car nous allons pouvoir nous retrouver sur 3 étages tous ensemble versus aujourd’hui où nous sommes plus disséminés.

Sinon côté business, grâce au groupe Celebrate, nous sommes leader sur la carterie au niveau européen et nous ambitionner de développer beaucoup plus notre présence sur le marché de l’album photo, le potentiel est énorme et nous avons une offre très différenciante !

Ils nous font confiance

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